Nouakchott et Alger déterminés à consolider et à activer la coopération parlementaire au service des intérêts supérieurs des deux pays

Le président de l’Assemblée nationale, M. Mohamed Bamba Meguett, et le président de l’Assemblée populaire nationale algérienne, M. Brahim Boughali, ont signé, aujourd’hui mardi, à Nouakchott, un protocole additionnel complétant les dispositions du protocole-cadre de coopération parlementaire signé entre les deux parties le 20 janvier 2024 en Algérie.

Le nouveau protocole vise à définir les mécanismes de travail de la Grande Commission Parlementaire “Mauritanienne- Algérienne”, à organiser ses réunions et sa structure, afin de renforcer la coordination institutionnelle entre les deux institutions législatives et de donner à la coopération parlementaire une dimension pratique et durable.

Le protocole stipule que la commission sera composée de deux sections parallèles, chacune représentant huit membres, et sera présidée alternativement par les présidents des deux organes parlementaires ou leurs représentants. Le protocole organise également des réunions périodiques de la Grande Commission, qui se tiendront une fois par an en alternance entre les deux pays, avec un ordre du jour commun convenu à l’avance.

Le protocole définit également les aspects logistiques et organisationnels de ces réunions, chaque conseil prenant en charge les frais de sa délégation, tandis que la partie hôte assure l’hébergement d’une délégation ne dépassant pas dix personnes, parlementaires et fonctionnaires.

Le protocole prévoit également la création d’un secrétariat permanent chargé de suivre la coordination entre les deux parties et de conserver les archives des travaux de la commission, garantissant ainsi la continuité et l’accumulation du travail commun.

Cette évolution dans le parcours de la diplomatie parlementaire reflète la volonté des deux parties de consolider et d’activer la coopération parlementaire au service des intérêts supérieurs des deux pays frères, face aux défis régionaux croissants qui appellent à davantage d’ouverture et de coordination institutionnelle efficace, notamment dans les domaines de la législation, du contrôle et de la diplomatie parlementaire.

Les deux parties ont affirmé à cette occasion que le protocole entre en vigueur dès sa signature et constitue un cadre pratique pour traduire la vision commune vers un partenariat parlementaire solide et à caractère institutionnel renouvelé.